lundi 10 mai 2010

Méa Maxima Culpa

Vérification faites, c'est bien de notre jardin qu'il s'agit... Il n'y a aucun doute. En y regardant de plus près, notre cabane est bien la seule à arborer des signes politiques ostentatoires.























Notre pathétique tentative d'atténuer la rugosité du message sous une douce couche de peinture rose ne trompe personne. Pour notre défense je signalerait simplement que nous arborons également un violent symbole du capitalisme sous la forme d'un poster de Marilyne Monroe.

Cependant, la devise première de notre petite communauté agricole restera toujours "Neutres et Discos"!























Dans un soucis d'apaisement nous avons aussitôt retiré le marteau, ne gardant que la faucille, fier symbole de notre vocation agraire.

dimanche 9 mai 2010

Un homme de paroles.

Monsieur Albert Rey, Président de l'Association des Jardins Ouvriers de Strasbourg Ouest, nous l'avait promis lors de notre dernière rencontre: il nous virerait de notre jardin le plus tôt possible, sous un prétexte ou sous un autre.
Monsieur Albert Rey est un homme de parole et voici donc le courrier que nous venons de recevoir:























Nous reviendrons bientôt sur ce projet d'aménagement paysager (plus communément appelé "pelouse") censé remplacer nos jardins.


Notre jardin serait mal entretenu? C'est vexant. Nous qui étions si fiers de nos salades, si ravis par nos petits pois!























Notre jardin présente un aspect de désolation vu de l'arrière? Monsieur Rey parle de dépotoir hétéroclite. Soit, mais un dépotoir hétéroclite sommes toute bien rangé. Pour le moment aucun automobiliste n'étant venu se plaindre, nous ne nous en inquiétions pas.


















À moins que...
Mais oui, bien sûr, Monsieur Rey s'est trompé de jardin! Il parle certainement du jardin 2001, situé à deux pas du notre. À l'abandon depuis des années, Squatté durant quelques mois par un couple de SDF, il a effectivement piètre mine.
Surtout depuis que de mystérieux visiteurs en ont vidé la cabane, dissimulant subtilement les immondices qu'elle contenait le long du grillage qui le sépare de l'autoroute. Ces mêmes mystérieux individus se sont même permis d'en arracher la porte, la jetant ensuite dans le canal tout proche... juste devant l'entrée de notre jardin. Nous nous interrogeons toujours sur le but de ces étranges agissements.























Un simple courrier à Monsieur Rey permettra sans doute d'éclaircir ce qui ne peut être qu'un malentendu.

à Suivre...